Tout juste débarqués dans le pays du soleil levant, nous ne pouvons que constater l'efficacité légendaire de ses habitants : le train part de l'aéroport d'Osaka vers les principales destinations du pays, les sièges s'orientent en fonction de la marche du véhicule (ou à la demande si l'on préfère se regrouper par 4), les centres de réservations d'hôtels "Welcome Inn" sont disponibles dans les aéroports et gares et répondent aussi bien aux petits budgets (les hébergements sont très chers) qu'au besoin de Luxe (quand nous reviendrons...), des distributeurs proposent à chaque coin de rue des boissons fraîches, du café (voire de la bière et des cigarettes) et des parapluies sont partout et gratuitement à disposition (magasins, hôtels, administration...).
Malgré cela, vous devez bien vous douter qu'il n'est pas évident de se repérer dans un environnement avec un nouvel alphabet, des noms de rues, de stop pour les bus ou d'enseignes d'hôtels pas toujours traduits et des plans pas toujours orientés dans le même sens ou à la bonne échelle mais après plusieurs continents, on se débrouille...
Pour être honnêtes, les villes ne sont pas transcendantes par leurs styles mais parfaitement pensées en terme de plan d'urbanisation (même si souvent dessinées avant le moyen age de notre histoire). De plus, il suffit de passer la porte d'un de ses antres pour apprécier rapidement la décoration sobre et soignée des chambres japonaises, la propreté, les services pratiques (les meilleurs de tout notre voyage : cuisine, laundry, savon , shampoings, brosse à dents, lingettes, rasoirs, yakuta ou peignoir, entreposage des bagages car pas de check in avant 15 heures) et l'optimisation de l'espace.
Enfin, il nous faut nous adapter aussi en terme d'attitude (en évitant surtout pour moi de dire s'il vous plaît, merci dans toutes les phrases) car ici chacun a sa place et si celui qui sert fait beaucoup de salamalek, celui qui se sert affiche une distance froide ou réservée. Côté sécurité, nous sommes surpris de constater que le vol n'est pas à craindre, en voyant des gens laisser leurs sacs dehors pour demander la disponibilité d'une chambre ou sur la table d'un restaurant le temps de se rafraîchir.
Création: Eric Monge