A peine sortis de l'aéroport, quel plaisir de voir le sourire de Joni qui nous accompagne à l'hôtel. Il est aisé de se faire comprendre puisque tout le monde comprend au moins l'anglais. Le cadre de la guest house est très familial, les cérémonies se font tous les matins et soirs dans le temple du jardin ; la chambre donne sur un lit de verdure et les gens sont charmants !
Il fait très chaud 31° et humide (on estime à 90 % son taux), il pleut parfois averse ; bref, la saison des pluies est en avance.
Les rues s'animent pour dresser de grands mats de bambous recouverts de compositions florales en tiges de bananiers, la grande cérémonie du Calungan a lieu dans deux jours ; il s'agit de fêter les principaux dieux hindouistes en grande pompe et cela dure 10 jours (pour info, Bali compte 93 % d'hindouiste, 5 % de musulmans et le reste composé de bouddhistes et chrétiens).
On explore la Monkey forest entre deux rincées et les macaques sont au rendez vous (tout comme les vendeurs de bananes) ; pour notre part nous restons distants (rage oblige), mais certains touristes n'hésitent pas à les attirer pour être pris en photos avec un specimen sur l'épaule. Nous préférons les voir se jeter dans l'eau (les singes bien sûr) car la forêt tropicale compte une belle rivière avec un pont qui passe à travers un banian (arbre à racines tentaculaires), et ses temples nous ravissent tant les indonésiens sont doués pour l'esthétique. Ne pas oublier de jeter un oeil à la 3ème sortie du temple côté rizière : le paysage change!
Les indonésiens sourient beaucoup et c'est très agréable mais sont aussi très commerçants et il faut savoir marchander pour faire une vente satisfaisante pour les deux parties : c'est un peu dur pour nous car nous avons plutôt l'impression qu'il y en a un dans l'affaire qui se fait toujours flouer mais c'est aussi les voyages : il va falloir s'y faire.
La cuisine balinaise est succulente : si elle est relevée, elle s'apprécient mieux qu'en Inde, elle est surtout pleine de saveurs et diversifiée (on verra si on dit toujours la même chose dans un mois) !
Vous allez rire mais nous avons prévu de nous reposer : bref, se prendre un peu de vacances si si ! pour tout vous dire, on se sent un peu fatigués et las des changements de sites et on a décidé de se poser un peu : si si, on ose ! pour commencer, j'ai d'ailleurs testé une spécialité de l'île et me suis fait papouiller de la tête aux pieds (un savant mélange de massages en fermeté, pour les muscles un peu endurcis par la route, et de délicatesse...) avec même un soin pour les cheveux : un vrai bonheur de 3 heures pour un prix défiant toute concurrence.
Le lendemain, la famille nous prête des sarong (pièce de tissus traditionnel pour couvrir les jambes) et des ceintures puis nous invitent à aller au temple du bout de la rue pour voir la grande cérémonie et les animations de rues. Nous y allons accompagnés de deux français ivoiriens très curieux de voyages donc passionnants et qui finissent leur parcours sur cette belle île. Nous stationnons après avoir passé la première enceinte pour voir un ballet permanent de familles sur leur 31 apportant des offrandes parfois gigantesques de fruits essentiellement (ils peuvent porter jusqu'à 50 kg sur leur tête) et pour suivre le rituel relatif à l'occasion. Un vrai bonheur pour les yeux et les narines tant l'encens qui se dégage dans l'atmosphère sent bon.
En poussant nos investigations un peu plus loin dans le centre ville très animé, nous croisons des processions d'enfants et de dragons (barongs) stoppant de ci de là pour réclamer en musique des offrandes sonnantes et trébuchantes : très amusants sauf pour Maxendre qu'un monstre a voulu saluer et qui l'a plutôt fait hurler : pauvre bonhomme, pas de pot, il a fallu que cela tombe sur lui !
Heureusement que le temple au Jardin de Lotus était à proximité pour calmer les esprits : ne pas manquer le temple au fond (correctement vétus) et ces superbes statues colorées !
Nous avions prévu de visiter le marché local à Sukawati (moins touristique que celui d'Ubud) mais découvrons qu'il est en grande partie fermé, suite aux festivités ! Nous faisons donc halte sur la route Goa Gajat (grotte aux éléphants), à Yeh Pulu (très beau bas relief en contrebas d'une rizière), et au Pura Penataran Sahih où une longue procession s'arrête et doit stationner comme nous (pluie torrentielle oblige).
Nous finissons la journée par l'autre spécialité d'Ubud : la danse avec un spectacle à l'extérieur en plein coeur de la ville (au Palace, représentations quasi journalières) très impressionnantes par la richesse des décors, des costumes, des maquillages et des performances musicales voire acrobatiques des danseurs (à noter les musiciens et chanteurs sont sur scène également).
En prenant les chemins détournés pour aller vers Ahmed, nous admirons les splendeurs des rizières de Sidemen (on nous l'avait vivement recommandé : à ne pas manquer).
Connu pour sa succession de plages de sable noir, à flanc de falaise, ses spots de plongées (épave et jardin de corail), Amed a su conserver ses villages de pêcheurs et leurs embarcations colorées. Pour notre part, nous ne verrons pas grand chose d'autres que la plage et les bateaux tant il pleuvra dru pendant trois jours, au point de se demander si nous n'allions pas nous réveiller les pieds dans l'eau, à marée haute, au petit matin: les habitations sont proches de la plage étroite et les vagues grossissantes.
Entre deux trombes d'eau, nous organisons notre départ (pas de visibilité pour les plongées et le snorkeling, trop de vagues pour la baignade des enfants) pour le lendemain et nous réveillons miraculeusement sous le soleil ! dommage, ce sera pour une autre fois !
Les photos
Le soleil nous accompagne en longeant la côte en cette partie Nord de l'île et ainsi nous étudions le trafic routier et son flux permanent de piétons, motos, chiens, voitures et camions plus que remplis dans une mouvance surprenante et une gestion des priorités qui nous reste (à nous occidentaux) fort obscure tant la densité de population est ici forte : 590 habitants au km2 (contre 112 en France).
L'hôtel compte un très beau jardin avec des racines sculptées en serpent ou grenouilles de ce qui semblent être des bonsaïs maison. La piscine nous invite incroyablement à la détente, et les rencontres nous font déjà rêver de prochains voyages ... tant les récits de voyageurs nous donnent envie de parcourir un peu plus l'exploration de la planète. Car, mine de rien, le temps passe vite et notre périple est à 100 jours de sa fin présumée : le retour nous travaille déjà et beaucoup de questions restent sans réponse. Un petit plouf dans la piscine et ça ira mieux après ! On ne se construit pas en un jour. A part cela, la curiosité principale de l'endroit est sans aucun doute les dauphins et le ballet des bateaux qui les poursuivent à 6 heures du matin n'arrive pas à retenir notre attention.
Pas plus que la plage d'ailleurs qui a été polluée par les ordures charriées par les grosses pluies des derniers jours. Seule la porte aux dauphins et ses warungs un peu typiques nous réconcilient avec l'endroit ainsi que les alentours comme les eaux de sources de Yeh sanih ou nous étions les seuls blancs (et ou j'ai réappris à me couvrir les épaules et le dos comme les autres femmes), le Pura Maduwe Karang (superbe temple même si l'attraction reste un bas relief de cycliste hollandais en visite en 1904...), le Pura Dalem de Sang, les chutes d'eau de Gitgit (ne prononcez pas jit jit qui designe doublement le postérieur humain). Eric y fera aussi ses premiers essais en cuisine ayant suivi un cours chez l'habitant pendant une matinée pour 5 recettes : reste à savoir si nous pourrons retrouver sur Paris tous les aromates et épices nécessaires à la préparation...
Les photos
La route est très belle de Lovina à Munduk : entre rizières, petits villages, marchés multicolores, forêt et points de vue sur la mer, on se délecte !
Arrivés au temple bouddhiste, nous explorons les différents niveaux (de la connaissance) jusqu'aux terrasses dominant la vallée et la mer.
Cela nous a suffisamment échauffé pour vouloir piquer une tête dans les sources d'eau chaudes voisines où des dragons arrosent copieusement les baigneurs d'eau de plus ou moins haut en fonction des bassins choisis ce qui amusent beaucoup les enfants !
Le village de Munduk haut perché est situé à flanc de montagne, au coeur des plantations qui ont servies de laboratoires pour les hollandais en matière de café, de girofles, de muscades, de cacao et de rizières bien sûr. Le temps est dégagé le matin, se couvre passé 14h pour une bonne pluie bien drue sur les coup de 16 h et les nuages s'estompent de nouveau pour laisser passer les derniers rayons du soleil vers la mer au loin. Les chemins n'étant pas balisés, on se fait accompagnés d'un guide pour découvrir la cascade du coin (une trentaine de mètres de hauteur avec un fort débit de biais qui diffuse de fines gouttes rafraîchissantes sur la forêt tropicale alentours et les rares promeneurs). Après un certain nombres de dénivelés (on se rend compte que Maxendre grossit le bougre car ne peut pas marcher assez longtemps : en fait, il ne voit pourquoi marcher, il est bien dans notre dos même s'il fait très chaud), on traverse des villages en fête pour le Kuningan (fête du riz jaune qui suspend pendant 40 jours toutes cérémonies) et arrivons sur d'autres versants pour la culture du riz (blanc, rouge, noir : pour tous les goûts). L'ambiance est très calme voire zen dans ces montagnes puisque l'hôtel a aménagé un espace méditation pour lever, coucher du soleil et soir de pleine lune ! Peut être que David Bowie est venu pour cela ; en tout cas, il est mentionné qu'il a visité le bar (non, je ne suis pas mauvaise langue....).
Sur la route qui mène à Kuta, on fait une halte sur un point de vue qui domine les lacs de montagne Tamblingan et Buyan et flanons ensuite au très beau temple Bedugul au bord du lac Bratan. Les enfants se font mitrailler en photos, surtout Maxendre et les jeunes en dansent de joie, leur appareil photos en main !
Comment dire : juste le contraire de l'étape précédente : ville bombée de boutiques et d'australiennes en bikinis tricotés main (pas le genre de bali, ni des sources d'eau froides près de Lovina), des embouteillages pour approcher la plage ou des centaines de surfeurs se jettent sur le gros spot tout en longueur pendant que les filles se font dorer la pilule en plein cagnard. Des vendeurs à la sauvette sollicitent au maximum les touristes : massage, tresses, paréos, bijoux, glaces, jus de fruits... tout est là pour créer l'envie de dépenser ! on s'amuse beaucoup de ce curieux manège et tombons une fois de plus sur nos amis annecéens que nous devions retrouver devant la Hard Rock Café (juste à côté de Mac Do et de KFC) et qui sont descendus au même hôtel que nous (c'est d'ailleurs la première fois que nous devons faire 6 hôtels pour trouver une place dispo) ! Autant dire que nous partageons le même point de vue sur la ville et préférons partir en expédition pour le sud ,sur la péninsule, avec un temple de bord de mer à côté d'un complexe hôtelier de Luxe avec ascenseur pour accéder à la plage et Uluwatu (du XIème siècle crée par un Japonais). Nous ne pouvons que déplorer notre manque de réflexe face aux macaques qui ont attrapés les lunettes de vue de Jérôme avec une dextérité à toute épreuve et les ont fait voltiger en haut de la falaise : des locaux se sont lancés dans une course poursuite périlleuse pour ne récupérer qu'un verre (la technique consiste à leur proposer deux bananes pour qu'ils lâchent prise sur l'objet dérobé). Le coucher de soleil en musique (représentation de danse indonésienne à côté) a calmé un peu les mauvaises humeurs et nous avions prévu de manger sur la dreambeach (recommandée par les guides) quand nous avons découvert des centaines de tables allumées aux bougies et animées de toutes sortes de tempos : autant dire que nous avons profité des vagues mais sommes revenus au point de départ pour une restauration moins touristique. La nuit est comme vous l'avez deviné très branchouille à Kuta et l'ambiance ne nous retient pas longtemps. On décide de partir pour Lombok, une île sur la côte Est qui a la réputation d'être Bali, il y a une vingtaine d'années, avec des gens certes plus rustres mais moins commerciaux : on veut le tenter. Grosse expédition : départ 6 h, transhumance avec les bagages jusqu'à l'agence, bus (2 heures 30), attente du ferry (1 heure 30), traversée (3 heures), bus jusqu'à Senguigui (1 heure 30) soit 8 heures 30 au total et juste le temps de poser les bagages pour un coucher de soleil splendide sur la plage peuplée de locaux.
les photos
En fait, les échos sur Gili Air sont trop attrayants ! on succombe aux appels du large. C'est une de ces îles hors du temps, rythmée seulement par le pas des chevaux tirant des carrioles et des marées. Les voitures sont interdites et l'île ne souffre pas trop du commerce touristique : elle garde toute son authenticité. Les fermes des locaux au centre privilégient l'élevage car l'agriculture est rendue impossible du fait d'une terre trop salée. Nous découvrons d'ailleurs que la seule eau disponible dans les logements est désalinisée par les couches de terres (donc imbuvable + pas évident de laver le linge). Seul le coprah, par l'exploitation de cocoteraie, est exporté ; la pêche est bien entendue à l'honneur et on voit souvent les familles à marée basse en fin d'après midi faire la pêche à pied pour récolter oursins, petits poissons, coquillages...
Tout le reste est charrié par bateau de Lombok ou Bali (fruits, légumes, farine, jusqu'au parpaings pour les constructions débarqués par les femmes qui les transportent à même la tête soit une sacrée charge : pas moins de 10 à chaque passage, sachant qu'il faut s'extraire de l'eau jusqu'à la taille pour les déposer sur la terre ferme).
Les plages sont rarement sablonneuses et essentiellement constituées de coraux morts (essentiellement dû au phénomène de El Nino et pêche anciennement à la dynamite). A marée haute, le matin pour nous il faut s'éloigner d'une bonne centaine de mètres pour snorkler au dessus des patates de corail et des poissons de toutes les couleurs. Avec un peu de chance, vous pouvez croiser une tortue mais c'est sur la plus petite île des Gili (Meno) que vous serez à peu près sûrs d'en approcher, voire si les conditions sont favorables d'admirer la nurserie des tortues avec des centaines de petites carapaces en pleine apprentissage de la vie sous marine.
Pour notre part, nous avons choisi de ne plus courir. La fatigue physique, nerveuse voire intellectuelle (je ne peux plus lire une page de guide) s'est insidieusement accumulée et il devient nécessaire de faire une nouvelle pose pour profiter de la fin du voyage. Cela tombe bien : nos amis aussi...D'autre part, si on veut faire deux trois plongées sans incident (on ne va pas recommencer le sketch de Fakarava), il nous faut nous calmer ! Donc au programme, petit dej face à la mer, snorkeling, repas, sieste, voire massage si l'envie vous en prend, promenade (la ballade autour de l'île et à l'intérieur vaut la peine) pour le coucher de soleil (vers 18H), douche (salée) puis choix du resto (le plus dur !) et apéritif à l'arak lemon honey (alcool de riz/citron/miel) qui n'est pas sans rappeler le pisco sour sud américain, discussions, dodo... En tout cas, plus de contraintes logistiques, la même maison pour que les enfants aient un repère, ne plus se poser de questions sur ce qu'on va faire les jours suivants et porfiter du présent... Quoique, le retour sur Paris nous travaille toujours... et on doit régler à distance les soucis administratifs (locataires qui partent plus tôt que prévu, les impots, les virements entre banques... merci aux mamans) et on essaie de rattraper le retard sur le site (pas des moindres plus d'un mois de retard).
Cerise sur le gâteau, Bernard, un français ayant découvert l'île il y a 15 ans et qui s'y est installé avec l'aide de locaux pour monter le cottage Sébu, se propose gracieusement de garder les enfants pendant deux plongées : tout le monde est au paradis ! On ne veut plus quitter Gili ! Anecdote amusante, Bernard nous raconte que lors de la publication du guide lonely planet où son établissement figurait, ils ont fait une coquille en indiquant qu'il y avait une piscine... devant la mine déconfite des voyageurs venant le voir, Bernard a fini par succomber, la piscine décrite par le guide a ouvert ses marches il y a 15 jours.... le pouvoir d'un guide touristique.
Encore quelques endroits magiques à découvrir et nous revenons à notre camp de base à Ubud pour la joie de Joni et des enfants! Alors qu'on retournait à la Monkey forest, un singe tente de dérober des cookies (il faut toujours les planquer dans un sac fermé), à Leo qui ne se laisse pas faire et hurle pour éloigner les primates et éclater quelque peu nos tympans : plus de peur que de mal, ils ne sont pas agressifs et le goûter de Leo est sauvé !
Nouvelle excursion: le volcan de Bali Gunung Batur (1717 m) et son lac comptant quelques sources d'eau chaudes par toujours accessibles aux touristes (contrairement à l'ascension du mont qui ne demande pas la même dose d'exercice), et un peu plus loin le Pura Puncak Penulisan (temple le plus haut de l'île à 1745 m avec ses 300 marches et ses quelques statues du 11ème siècle ; dommage le temps n'y est pas pour une vue dite exceptionnelle jusqu'à la mer). Petite halte dans un sanctuaire d'éléphants originaires de Sumatra et pour un prix que seuls les australiens peuvent se permettre afin de monter dessus ; nous nous contenterons de les nourrir pour un forfait plus raisonnable...
De retour à Ubud, petite visite de Pura Gunung Lebah et ses ornementations très riches en dorure et statues, juste avant la sortie de la ville ce qui nous permet de repérer la clinique d'Ubud car les enfants puis Eric (en beaucoup plus important) ont attrapé une conjonctivite virale et bactérienne (on pense dans une piscine) à traiter d'urgence. Entre deux consultations, je me lance dans une course poursuite à travers les rues de la ville et le marché pour apercevoir les processions qui ramènent dans les villages barong, offrandes et autels en clôture de cérémonies dans les villages d'origine. Dernières retrouvailles avec les tourdumondistes savoyards car nos routes se séparent mais le rendez vous est pris à notre retour, c'est sûr ! Nous profitons donc tant bien que mal des dernières heures qui nous restent pour voir (plutôt entrevoir, pour Eric et moi (et oui c'est contagieux en plus) tant nous ressemblons à des lapins en pleine crise de toxo) les temples du buffle fou (Pura Kebo Edan avec une statue de Bherava haute de 3,6 m et encadrés de monstres portant des colliers de crane humains : un ensemble fort sympathique de style javanais) et de Pura Taman Ayun (et ses gracieux alignements d'autels) avant de profiter une dernière fois des rizières de Jatiluwih (avant la pluie) et de rejoindre le fameux temple de Tanah Lot où tout le monde se rassemble pour un dernier hommage au soleil avant qu'il ne se couche derrière cette île sacrée accessible seulement aux pratiquants n'ayant pas peur de se mettre à l'eau ! Merci à Sad de ses conseils pour faire la sélection parmi toutes ses merveilles !
les Photos
Création: Eric Monge