Nous arrivons à 5h00 pour le lever du soleil qui a du mal à percer le nuage qui enveloppe la cité et ses alentours ; nous n'apercevons que le sommet des montagnes environnantes et le haut des buildings quand on franchit le pont de Tsing Ma. Heureusement que notre hôte est au rendez vous à la sortie du bus car il n'est pas évident de se repérer dans un environnement asiatique, où le nom des stop de bus n'est pas clairement affiché. Cela fait partie du challenge que nous comptons relever de s'adapter à ces nouvelles règles.
Nous débarquons, après plusieurs codes/portes de Lots d'appartements/de sécurité et enfin d'entrée, dans une pièce munie d'un grand lit (pour chinois, très loin du King size) : autant dire que nous nous installons dans la largeur pour être sûrs de tenir à 4 et pour un repos bien mérité (Eric n'a pas dormi de la nuit en pensant à son assise non adaptée aux sièges de Cathay Pacific et je n'ai que deux trois heures d'avance sur lui) ; Bruno nous explique quelques rudiments pour l'organisation sur place : où manger/boire/demander un visa/trouver un appareil photo et faire deux trois courses fringues pour remplacer nos loques sans faire le sport national des touristes ici : le shopping.
Nous reprenons un peu le vert au Marché aux Fleurs : dur, dur de passer des parcs nationaux à la ville dont la densité approche le record mondial ; Maxendre danse autour des cages au Marché aux Oiseaux et Léodagan s'extasie devant les poissons vendus à l'unité dans des sachets plastiques au marché traditionnel ... aux poissons. Eric s'étonne des prix de la hifi et moi de la diversité de fringues cheap et sans grande qualité ou bien fashion, mais aussi abordables qu'en France : il faut croire que je n'ai pas du trouver la bonne combine ! On rentre pour l'heure de pointe via le métro : deux fois plus grand qu'en France, il passe toutes les deux minutes mais n'a pas de compartiment (comme la ligne 14) et le flux continu de gens semblant de prime abord fouilli est sommes toutes très bien dirigé même s'il est parfois nécessaire de pousser un peu avec la poussette quand les gens ne veulent pas s'écarter !
Nous logeons sur Kowloon, dans un quartier très populaire avec beaucoup de marchés : On a quelque mal à se faire comprendre pour demander notre repas et au final, ce n'est pas toujours ce qu'on avait demandé (aussi bien en quantité qu'en plat), d'ailleurs si on sait ce que c'est : qu'importe, c'est aussi ça l'aventure ! et pour la rapidité : chapeau, plus vite que chez Mac Do !
Comme les enfants sont quelque peu surexcités par la ville, nous les défoulons dans le très joli Kowloon Park avec ses oiseaux, ses gros poissons, ses oiseaux, ses jeux, sa piscine, son temple, son labyrinthe et nous relayons auprès d'eux pour faire toutes nos démarches : visas double entrée pour la Chine et les fameux achats qui s'imposent ! En suivant le quai des artistes, Maxendre se fait à moitié enlevé par des chinoises surexcitées qui cherchent à se faire prendre en photo avec lui ; nous le soustrayons délicatement à ses fans avant qu'il soit complètement traumatisé ! dur, dur la vie de star : avec ses cheveux blonds, il va faire fureur ! La vue sur Hong Kong Island est vraiment sensationnelle et d'autant plus surprenante que la brume uniformise les couleurs et lui confère une atmosphère de film de science fiction, surtout avec la rainforest, visible derrière ces monstres de 50 étages et plus : la nature n'est jamais loin de Hong Kong, parait il !
Une fois de plus, nous avons rendez vous via le couchsurfing et nous voilà littéralement embarqués par Fred, dynamique et attachant prof de français, grand voyageur dans l'âme, à travers les marchés traditionnels de Hong kong Island, jusqu'au Man Wo Temple, perdu au milieu de ces immenses buildings, avec son ambiance particulière tant il y a de cônes d'encens et d'offrandes aux dieux de la ville, de la justice, de la guerre et de la littérature, rien que ça ! On repart en hauteur via les rues animées pour une vue magnifique sur la baie de Kowloon, dans les jardins très bien aménagés pour se rafraîchir, se poser, admirer et échanger. On dîne ensemble dans une ambiance hautement climatisée et oublions que le temps passe vite : nos bouts de choux nous rappellent à l'ordre et il faut déjà se séparer !
Au programme aujourd'hui, un défilé en l'honneur du dieu de la mer. Les drapeaux et les dragons dansent et colorient les rues de cette banlieue ; les gens sourient et nous savourons ces moments privilégiés avec eux ! Tous en couleurs mais beaucoup moins traditionnels, nous regardons le spectacle de sons et lumières sur les façades de Hong Kong Island, projeté non loin des ferries tous les soirs à 20 H 00.
Le lendemain, en route pour découvrir l'île de Cheung Chau via le Ferry (30 minutes) avec Quiny, une nouvelle rencontre via le couchsurfing. Cette île est très animée (la plus peuplée après Hong Kong alors qu'elle ne dépasse pas le 2 km de long) et son port fait valoir son activité principale : la pêche. Après avoir découvert le temple de Pak Tei dédié au Roi du Nord, nous longeons la grande plage déserte de Tun Wan et ses filets contre les requins ! Les habitants s'y adonnent le week end aux sports de glisse notamment à la planche à voile mais les gardes plages essaient pour aujourd'hui de s'occuper comme ils peuvent, en se faisant glisser sur de grandes plateformes à l'aide de pagaies pour vérifier leurs installations protectrices. Nous prenons un peu de hauteur en suivant le sentier de randonnées, en perdant des litres d'eau à cause de la chaleur humide (31 °, 80 % en moyenne) mais ne verrons pas le point de vue sensationnel sur Hong Kong, Kowloon et les nouveaux territoires : la vue est bouchée ; nous nous contentons de quelques curiosités comme ses pierres au profil humain au sein d'un littoral resté sauvage et verdoyant ; les gravures rupestres datant du 14ème siècle ne valent pas le détour. Les temples ont par contre beaucoup de charme comme celui dédié à Tin Hau, le Dieu de la Mer, protecteur des pécheurs (ce qui n'empêche pas ses derniers de jouer devant le temple au Mahjong). Notre hôtesse semble inquiète de trouver le chemin du retour et le demande à tous ceux que nous croisons. Même si elle semble friande de leçons de français et veut nous faire découvrir les spécialités culinaires chinoises, nous n'arrivons pas énormément à échanger et ne prévoyons pas de nous revoir : le couchsurfing ne marche pas à tous les coups. Soirée peinarde à la maison : cela fait du bien à tout le monde !
Bon, on avait prévu un point de vue sur la ville mais les sentiers de randonnées ne sont pas praticables avec les enfants ; on va donc voir les singes de la réserve voisine et nous perdons dans un dédale de bus et de temples pour enfin trouver le temple des 10 000 boudhas : grosse curiosité en son genre ! ne nous demander pas le chemin : impossible à retrouver !
On repart comme on est venu à savoir dans le nuage pour découvrir une autre île à 5 heures d'avion!
Changement d'ambiance : plus populaire, et de proportions : des places immenses (on arrive par Tian Anmen, la plus grande place du monde : 40 ha), la route de la Paix Eternelle à 6 voies pour la circulation ; Cependant, les déplacements sont plus musclés ; si les structures (bus, métro, taxis, réseau routier) sont bien organisées, la conduite des uns et des autres est beaucoup moins fair play qu'au Japon et en faisant la queue dans le métro, il faut souvent mettre la main sur l'épaule des resquilleurs pour leur rappeler où se trouve leur place dans la file. Côté route, les embouteillages sont nombreux aux heures de pointe et les bus se plaisent souvent à bloquer les voies de circulation sans chercher la meilleure solution...
Un des gros paradoxes dans les transports en commun est que même s'il faut parfois forcer le passage pour rentrer la poussette, les chinois sont les premiers à nous proposer une place assise pour les enfants et veillent à celles de leurs ainés...
Détail amusant : Si, comme au Japon, les écrans publicitaires sont présents dans les transports, on découvre par la fenêtre d'autres spots diffusés entre deux stations : vous avez bien lu les écrans (fixés au murs des tunnels) semblent synchronisés à la vitesse de la rame pour faire défiler la pub en continu : impressionnant !
Autre grand changement : Le marchandage est légion et c'est parfois prenant d'accepter les changements d'humeurs des vendeurs pour arriver à un prix satisfaisant : du sourire enjôleur pour attirer le chaland à l'arrachage de cheveux quand on semble déshonorer leurs ancêtres, sans oublier les bras croisés en signe de profond désaccord et le course poursuite pour vous rattraper quand vous lachez l'affaire : toute la panoplie du parfait acteur est mis en oeuvre... alors qu'on ne parle parfois que d'un t-shirt...
On s'installe donc dans une auberge de jeunesse, au coeur d'un quartier populaire entre Hutong (maisons collectives traditionnelles), boutiques de fringues ou de souvenirs et restos, pour se poser une quinzaine de jours dans la capitale chinoise. Seulement le chauffeur s'est perdu aux alentours et n'a pas suivi la route officielle : il se faufile donc dans des rues étroites voire avec des culs de sac et a recours au portable pour demander sa route en chinois à nos futurs hôtes. Au final, on finit à pied à travers des rues peu recommandables aux touristes tant elles font apparaître une face cachée proche des bidonvilles.
On compense en choisissant le meilleur resto de la rue pour goûter les spécialités culinaires de Pékin : soit le canard laqué et avons le plaisir de la partager avec d'autres voyageurs compte tenu de la taille du bestiau !
Cité interdite
C'est sûr, on est en Chine , sur la place Tian Anmen, nous sommes accueillis à grand renfort de drapeaux communistes, des écrans géants pour la propagande et les vendeurs à la sauvette tentent de nous refourguer des banderoles du parti ; les rares parasols sont ceux de la police et des gardes trônent sur l'estrade d'honneur face au portrait de Mao (au dessus de l'entrée principale de la cité interdite).
On laisse ceux qui patientent parfois plus de 3 heures pour passer devant le Mausolée de Mao Zedong et entrons dans le Palais Impérial ou "Cité Pourpre Interdite " de son vrai nom en référence à l'Etoile Violette (notre étoile polaire), placé au centre de la cité et réservé depuis sa création au XVème siècle aux empereurs Ming et Qing et à leur cour.
Pour une journée de visite en plein cagnard, par 40 ° à l'ombre (sans eau à l'intérieur de l'enceinte passés les pavillons publics) : on se ravitaille largement en boisson et les serviettes japonaises nous sont encore d'utilité : cette fois, on les porte mouillées sur la tête (chacun son style) !
Sur les recommandations de voyageurs, on ne s'attarde pas dans la cour extérieure soit l'enchaînement des portes monumentales qui se ressemblent (à noter, leur nom : "Salle de l'Harmonie Suprême"/"Préservée", "des Prouesses Militaires" ou "de la Gloire Littéraire").
Une fois dans la cour intérieure, nous recommandons de prendre le temps d'explorer les batiments de côté : il y a moins de gens mais plus d'ambiance, un peu d'ombre et surtout l'exposition de céramiques, peintures, bronze, horloges, outils astronomiques... en plus du "Trésor Officiel"de la cité. En cherchant plus avant, on découvre des palais charmants et étonnants au Nord Est de l'enceinte et les jardins impériaux aux couleurs éclatantes...
Nous conseillons de finir ce périple par la colline au Charbon pour avoir une vision globale du complexe impérial et admirer les touristes déguisés et coiffés en empereur/atrice se faire "tirer le portrait" sur un trône des plus factices.
Palais d'Eté
Véritable poumon de la ville avec son lac et ses collines verdoyantes, cet ensemble compte en plus de la résidence d'été, les jardins impériaux, de superbes ponts (dont celui aux 17 arches) et édifices le long du Lac (comme le bateau de marbre, le Zuzhou market), des temples (dont le Pavillon des Fragrances et le Temple de la Mer sans oublier la Pagode bouddhique et le très beau Behai Park un peu plus loin mais qui vaut le détour)... On peut facilement y passer la journée.
Autre possibilité de visiter Pekin en flottant sur les eaux : louer un bateau et visiter les lacs Qian Hai et Hou Hai pour admirer entre autre de courageux nageurs (pas de femme) en action...
Muraille de chine
La plus longue construction architecturale au monde construite dès le 3ème siècle avant JC soit plus de 6000 km au total servant de protection frontalière du Nord de la Chine.
A moins de 100 km au Nord Est de Pékin, le tronçon de la muraille nommé Mutianyu reste authentique (l'accès nommé Badalin vient d'être refait), permet des points de vue diversifiés entre montagnes désertiques et arbres fruitiers, où s'agitent des papillons et propose une attraction intéressante pour les enfants soit un accès en téléphérique et une descente en toboggan géant. Prévoir beaucoup d'eau si le temps est découvert à cette période et une bonne sauvegarde des photos (nous avons perdu les nôtres lors d'un transfert de mémoires entre deux ordi).
Entre deux visites, nous explorons les traditions gustatives chinoises dans un petit resto typique dela rue ou se trouve notre peid à terrre, diffusant en boucle sur un écran géant de vieux opéras chinois pour attirer le chaland, en plus des brochettes saisies sur le grill et de l'expo des photos du patron (voulant immortaliser l'ambiance des Hutong) soit une ambiance unique et un accueil bientôt incomparable (une serveuse tombée sous le charme des enfants cherche chaque occasion pour les nourrir avec les baguettes, plus rapidement que nous, c'est sûr !). A côté de cela, on teste les nouilles sous toutes leurs formes, préparées sous nos yeux, et poussés par la curiosité, nous irons même au marché de nuit Donghuamen avec ses brochettes de scorpions, vers à soie, hippocampes, étoiles de mer, serpents, criquets, mille pattes, insectes...
C'est un véritable casse-tête chinois pour réserver des places en couchette entre Pékin et Shanghai ; on ne vous fera pas le récit complet de nos démarches mais l'attribution des places nous restera obscure jusqu'au bout et après une semaine de démarches (via l'hôtel, l'office de tourisme, les boutiques officielles de ventes de billets, la gare, les agences de voyage et le net), nous nous rabattons sur l'avion pour ne pas rendre le trajet invivable pour nos voisins (18 heures de bus ou 15 en train de jour).
Grande surprise ! La ville la plus peuplée de Chine parait presque occidentale : les bâtiments, les modes, les restaurants... le premier contact est bluffant et nous sommes presque plus impressionnés par la vue des buildings géants (Pu dong) qu'à Hong Kong ou Tokyo.
Notre premier objectif reste l'Exposition Universelle : quoi de plus amusant que de visiter les pavillons de chaque pays parcouru et faire une petite rétrospective de notre périple autour du monde ici pour notre dernière halte : nous les ferons tous (exception faite de l'Argentine) de jours comme de nuits et avons le plaisir de redécouvrir les sites visités, reparler espagnol dans la file d'attente pour le Chili, boire une Cusquena sur le stand Pérou, revoir les plages australiennes et les temples indonésiens. On prend un peu d'avance sur le prochain tour du monde mais vous le découvrirez sur notre futur blog...
D'ailleurs, ici plus qu'ailleurs, nous ne passons pas inaperçus surtout les enfants et en particulier Maxendre qui avec ses cheveux clairs attire les foules et les photographes. Le manque de tact de ses admirateurs l'exaspère souvent et nous devons parfois fuir le monde pour lui préserver un peu de d'espace personnel. Généralement, une personne demande poliment si elle peut être prise en photo avec nos enfants : ce à quoi nous répondons que si les petits sont d'accords, nous le sommes mais leur avis importe peu en réalité et le groupe grossit rapidement à une vingtaine de personnes ; nous récupérons alors nos enfants et partons sur la pointe des pieds malgré leurs protestations et nos saluts répétés.
Le centre de la ville s'anime autour de la rue Nanking (5 km) et aboutit sur les quais du Bund, face à Pu Dong (le quartier d'affaires et d'industries) ,le long de la rivière Hangpu rejoignant elle-même le fleuve Yangzi Jiang proche de l'estuaire de la Mer de chine occidentale. Son passé est des plus lourds et la ville ne voit son essor économique que depuis les années 90 où des quartiers entiers ont été détruits pour laisser place à la mégapole au nom de "perle d'Orient". Nous ne résisterons pas à la tentation d'admirer la ville vue de la Oriental Pearl Tower après avoir patienté plus de deux heures (la queue étant habilement cachée à l'intérieur du bâtiment). Décollage aux sensations garanties pour être propulsés au deuxième étage, soit à 250 m au dessus du sol avec un plate-forme d'observation en verre... vertige assuré !
Nous avons quand même déniché de beaux vestiges du passé au Musée des arts traditionnels : incontournable pour s'éveiller à tous les facettes de l'art chinois de la tenue vestimentaire des minorités aux faiences, en passant par la calligraphie, la sculpture sur jade... : une palette fantastique d'expressions artisanales et artistiques !
Temple de Jade
Il faut circuler dans toutes les allées et les étages pour découvrir les différentes versions de bouddhas et au 2ème étage parmi les plus connus le bouddha joyeux et celui de Jade blanc (non photographiable).
Temple de Jing
ou Temple de la Paix et de la Tranquillité, bouddhiste. Ses origines remontent au 3ème siècle avant J.C. et la structure actuelle de la dynastie Ming au 17ème siècle. Il est coincé aujourd'hui entre les buildings et les publicités géantes de produits de luxe mais a su garder toute sa dignité et ce pourquoi il porte son nom !
Temple de Chenghuang Miao
Il tient son nom "Temple du Dieu de la Ville " de l'endroit d'où il émerge, coincé dans un dédale de rues commerçantes voire de centre commercial. Le Jardin Yu a plus particulièrement retenu notre attention avec ses cours en cascades et ses jeux de fenêtre, ponts et dénivelés pour rendre l'espace plus large qu'il ne l'est en réalité...
Les Hutong
Ruelles étroites autour desquelles serpentent des habitations traditionnelles souvent de petites tailles (essentiellement carrées, parfois sans fenêtres) autour d'une cour carrée (ou s'organise la collectivité : point d'eau, cuisine, toilettes communes). Ces hutong sont vétustes et en voie de disparition du fait de l'urbanisation qui y préfèrent les immeubles. Toujours très animées en soirée, on y trouve la vie sous toutes ses formes, les enfants qui courent partout, les vieux qui se lancent en groupe dans des parties de jeux (dont le Mahjong), les vélos qui croisent les pousse-pousse ou les carrioles pleines de biens à vendre....
Le Marché à la brocante ou Panjiayuan
Exposés en échoppe ou à même le sol : des trésors de l'artisanat chinois, des pinceaux aux calligraphies, des meubles aux bijoux, des monnaies aux vêtements traditionnels : tout est fortement négociable et il faut faire le tri entre l'authentique et le reproduit façon ancien ainsi que de s'armer de patience pour obtenir le prix voulu : quoi qu'il en soit, ce joyeux souk est fantastique !
Le Temple de Confucius
Construit au 14ème siècle en l'honneur du grand philosophe, il rassemble notamment l'École de Confucius et sur 200 immenses stèles le nom des milliers de disciples de Confucius sous le règle des grands empereurs chinois.
Lama Temple : Magnifique temple bouddhique du 18ème siècle où il faut avoir l'esprit curieux et le temps pour explorer tous les recoins du domaine et y découvrir ses véritables trésors...
Le Zoo : le meilleur moyen d'approcher les pandas géants, avec une accroche prometteuse sur le nombre d'autres espèces animales présentées mais dans des conditions proches du déplorable : pas un super souvenir, il faut l'admettre...
Temple du ciel : Découvrir cet espace le Dimanche est recommandé : les habitants s'y retrouvent dans les jardins pour chanter (chorales), danser (sur de vieilles rengaines), faire le Qi Gong (chi kong -gymnastique traditionnelle) ou d'autres sports en groupe essentiellement.
Edifié en même temps que la cité interdite, le Temple du Ciel compte plusieurs édifices pour célébrer l'autorité sacrée de l'Empereur, lien entre le ciel et la terre : Hall de prières pour de bonnes récoltes, la Demeure du Seigneur du Ciel (entourée par un mur des échos), la Salle de l'Abstinence ou l'Autel du Ciel.
Nous n'avons pas tout décrit sous peine de vous barber mais cette ville gigantesque regorge de diversités et vaut la peine de s'y attarder.
les dernières photos
Nous prenons enfin la décision de rentrer sans passer par l'étape Mongolie (et ses circuits itinérants organisés) et l'étape de la Finlande (une prochaine fois) pour retrouver plus rapidement nos proches mais n'oublierons pas l'accueil de nos hôtes chinois en espérant le leur rendre dès que possible.
Les enfants ont hâte de retrouver les grands-parents ; pour notre part, nous aurions bien continué le voyage, après une période de repos nécessaire mais nous gardons les pieds sur terre, et ce projet ne peut pas s'improviser, mais doit se construire, ensemble, à nouveau ...
Création: Eric Monge